Acoustique environnementale
Quelles solutions pour limiter l’impact sonore d’une activité économique ou d’une infrastructure ? Comment diminuer le bruit de voisinage d’un local ?
dB Silence accompagne ses clients dans la résolution ou l’anticipation des problématiques liées au bruit et aux vibrations.
Lutter contre la pollution sonore
Le bruit et les vibrations sont aujourd’hui parmi les premières sources de problématiques de santé publique. Contrairement à nos yeux, nos oreilles n’ont pas de paupières. Confronté aux bruits, notre cerveau a la faculté de « s’y habituer » ; en conséquence, ces derniers nous inquiètent moins que d’autres nuisances environnementales comme la pollution de l’air ou de l’eau. Il n’en reste pas moins que le bruit constitue une nuisance très présente et un danger grandissant pour notre corps. Au-delà des effets sur l’audition, le bruit peut affecter l’ensemble de l’organisme (perturbation du sommeil, désordres cardiovasculaires, troubles digestifs, effets sur le système endocrinien, aggravation des états anxio‑dépressifs). Les effets délétères du bruit résultent habituellement d’un processus long et complexe influencé par un grand nombre d’autres facteurs (contexte et vécu propre à chacun).
L’acoustique environnementale prend en compte les impacts négatifs des sources sonores afin de préserver le bien-être et la santé de ceux qui les subissent. Le texte majeur du droit français en matière de nuisance de voisinage est le code de la santé publique dont le décret modificatif n°2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage en précise les articles essentiels.
Cette prise en compte de la pollution sonore concerne la construction de bâtiments, le développement d’infrastructures de transport, voire la planification de quartiers entiers (voir notre page « Acoustique urbaine »)
Limiter l’impact d’une nouvelle construction
Etude d’impact environnemental – Volet bruit et vibrations
Pour anticiper les nuisances générées par un nouveau projet, les études à mener sont réalisées dans le cadre du volet « bruit et vibrations » d’une étude globale d’impact environnemental. Ce travail se développe en trois étapes majeures :
- la réalisation d’un état initial complet avant le lancement du projet, permettant de recueillir les ambiances sonores et vibratoires sur site et dans son environnement, et, le cas échéant, dans le cadre d’activités projetées spécifiques, de campagnes de mesures ponctuelles au sein d’un existant pour rassembler des niveaux de bruit sources qui constitueront des données d’entrées de référence ;
- le travail de modélisation en acoustique environnementale du projet et de ses environs pour aboutir à des cartographies prédictives de niveaux sonores dans un périmètre donné, à petite échelle (voisinage, quartier) comme à grande échelle (ville, territoire) ;
- la prescription de traitements et de solutions techniques afin de concevoir un projet respectueux de l’environnement conforme à la réglementation.
L’étude porte à la fois sur les bruits et vibrations générés par l’équipement en exploitation mais également sur les potentielles nuisances que générera le chantier pendant une durée déterminée.
Intégrer harmonieusement d’une nouvelle infrastructure
La construction de nouvelles infrastructures de transport, les prolongements et les modifications de voies existantes sont sujets à une problématique première en terme de bruit et vibrations propagés dans l’environnement. L’insertion de ce type d’équipement doit être étudié finement pour en comprendre l’impact dans l’environnement et permettre de prendre les dispositions nécessaires afin de protéger les habitations proches et les quartiers urbains en devenir.
Etude d’impact acoustique et vibratoire
Cette étude consiste en la réalisation d’un diagnostic bruit et vibrations du site dans son état initial puis en l’insertion ou modification de l’infrastructure au moyen de composantes tels que les trafics projetés. Ces études fines permettent d’envisager les dispositifs à mettre en œuvre pour protéger le voisinage.
Les niveaux de bruit et de vibrations propagés par les infrastructures peuvent être limités :
- à la source, via la mise en place de revêtement peu sonore sur la chaussée ou de dispositifs antivibratiles pour les voies ferrées ;
- aux abords des tracés, par la mise en place d’écrans acoustiques ou encore via des aménagements paysagers spécifiquement étudiés ;
- ou chez les riverains, en renforçant l’isolation acoustique des enveloppes, en particulier des vitrages.
Vous avez un projet ? Une question prenez contact avec nous pour toutes vos interrogations
Valider ou corriger l’impact acoustique d’un ICPE
dB Silence est habilité à réaliser l’étude d’impact acoustique pour le contrôle réglementaire des émissions sonores engendrées par les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)..
Nous mesurons, selon les normes en vigueur, les niveaux sonores en limites de propriété de votre installation ainsi que l’émergence dans les zones d’habitation les plus exposées/proches..
Nous produisons un rapport de mesurage officiel, rédigé selon les normes en vigueur, recevable par les services préfectoraux et municipaux, les inspecteurs, les avocats, etc.
En cas de non-respect de l’émergence ou des niveaux sonores réglementaires précisés par l’arrêté du 23 Janvier 1997 ou par votre arrêté préfectoral, nous vous accompagnerons pour vous aider à mettre en place les solutions les plus efficaces.
Missions d’études d’impact environnemental en acoustique et vibrations
Phases de conception.
- Réalisation des mesures d’état initial
- Réalisation des modélisations en acoustique environnementale
- Etudes de conception pour l’obtention du permis de construire
- Etudes de traitements et de solutions constructives
- Rédaction des rapports d’étude environnementale
- Accompagnement dans les démarches de concertations publiques
Phases de réalisation.
Mise aux normes d’un établissement existant
L’Etude d’Impact des Nuisances Sonores (EINS) concerne tous les lieux ouverts au public ou recevant du public, clos ou ouverts, accueillant des activités impliquant la diffusion de sons amplifiés. Elle a pour but de protéger l’audition du public mais aussi de protéger le voisinage vis-à-vis des nuisances sonores que l’établissement ou l’évènement pourrait occasionner.
Lorsque les installations sont existantes, en fonction de la gêne potentielle et de la faisabilité technique, nous pouvons également prévoir et dimensionner des solutions de réduction des bruits dans l’environnement afin de respecter la législation en vigueur (réglementations sur les bruit de voisinages, réglementations relatives aux installations classées, normes spécifiques pour les infrastructures,…).